Qui de nous n’a pas été victime, au moins une fois dans sa vie, d’un accident domestique qui a laissé une cicatrice plus ou moins indésirable. Qu’elle soit une simple égratignure ou une petite brûlure, nous cherchons automatiquement à effacer ses séquelles, mais que dire alors de ceux qui ont eu de graves accidents ou des malformations congénitales ?
Évolution de la chirurgie réparatrice

Depuis les années quarante où les chirurgiens se sont trouvés confrontés à de graves difformités des suites de blessures de guerre, il a fallu intervenir, en urgence, pour, d’une part, sauver des vies et de l’autre leur assurer une récupération aux moindres complications. Elle était considérée comme une médecine d’urgence, qui traitait les blessés tout fraîchement évacués du Front. Principalement traitant des blessures maxillo-faciales, elle réparait les visages défigurés. Ces multiples avantages correcteurs de la chirurgie esthetique a redoré son blason et lui a conféré un rôle bénéfique et utile.
Dès lors, l'expérience auprès des « gueules cassées » a perfectionné la pratique de ces interventions par des chirurgiens qui ne se limitent plus à la réparation des malformations mais aussi à l’amélioration de l’apparence physique.
Champs d’application de la chirurgie réparatrice
En intervenant sur les blessés de guerre, les chirurgiens se sont perfectionnés dans leur pratique en chirurgie maxillo-faciale, des premières interventions jusqu'à la formation de leurs successeurs pour arriver aujourd'hui aux interventions, désormais courantes, de rhinoplastie et de génioplastie.
Aujourd’hui la chirurgie réparatrice corrige les malformations congénitales, les déformations de la cloison nasale, les becs de lièvre, etc…
Les brûlures sont aussi concernées par ce type de chirurgie en faisant des greffes de peau dans des centres spécialisés.
Nous citons, également, la chirurgie de la main qui permet de réimplanter un doigt ou un membre amputé.
Dans le même ordre des choses, la chirurgie traumatique ou orthopédique est pratiquée afin de réparer certaines lésions traumatiques comme les accidents ou les suites de l’ablation de tumeurs.